Hier soir, je me suis couchée, un brin angoissée.
Bon, aussi parce que la solitude nocturne commençait à me peser, FredOchka jouait les parigots cette semaine, mais surtout parce que je me demandais :
Bon, aussi parce que la solitude nocturne commençait à me peser, FredOchka jouait les parigots cette semaine, mais surtout parce que je me demandais :
- Où que c'est que c'est que je vais (oui, la formule est maltàpopros et fort peu gracieuse, mais c'était le soir, j'avais beaucoup travaillé pour mettre à profit la solitude. J'avais qui plus est mis la grâce ailleurs) aller pêcher une nouvelle idée !
Je ne sais guère pourquoi (oui, je cause mieux, c'est le matin et je n'ai pas encore tout donné à mes petites laines) je m'inquiète presque à chaque fois, car mon imaginaire est un peu comme l'inverse du tonneau des Danaïdes (je prends cette image car il y eut un temps, ce fut un supplice, le temps où ♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫ j'aurais pas voulu être une artiste ♫♪ ♫♪♪ ♫♪ ♫♪ ♫♫♪ ♫♫♪, je voulais (et je suis mule ascendant morpion c'est dire si têtue est un euphémisme) faire autre chose de plus utile, c'est mon côté poupée russe, à me sentir comme une boite, dans une boite, dans une boite... J'ai cru à un moment que j'étais un tupperware ! Mais, le joli mot mais, il est temps d'aimer ce que tu es, tel que tu es, il a fallu que je cède. Mon imaginaire est plus fort que ma volonté et je l'en remercie aujourd'hui, car je considère désormais sa présence comme une chance).
Bref, après la bizarrerie à la clef d'hier, allez, je vous la remontre :
J'entame une autre curiosité, ce qui ne m'empêchera sans doute pas, une fois cette dernière achevée, de m’inquiéter en me me demandant :
- Où que c'est que c'est que je vais aller pêcher une nouvelle idée !
Pourquoi des bizarreries ? Oui parce que tôt ou tard on va me poser la question, alors, je me suis dit qu'il fallait que je trouve le premier argument valable qui me dédouanera du besoin de trouver les 999 autres bonnes raisons pour justifier la chose.
Voici donc l'argument qui se suffit à lui seul (mais si, mais si !) :
-Parce que si tout était pareil, toujours, rien ne serait différent, jamais.
Oui, je sais, ça assomme un peu et à avoir des pensées pareilles, je me sens, je l'avoue, comme une artiste du paléolithique qui peignait des grottes d'une main et filait des coups de massue de l'autre.
Ben quoi, on est encore sous l'ère du cerveau reptilien, non ? Ah bon ! Ben j'aurais pas cru, dites donc !