Je suis allée, ce matin, voir une petiote roulotte toute décrépite, bon, y'avait que le train de roue à récupérer... et encore, je ne sais, il aurait fallu ramener ça sur un plateau et peut-être refaire une partie des essieux, bref, avec la meilleure volonté du monde, mon rêve même à retaper était hors budget, car si les Ochka se sentent l'âme de menuisiers pour ce qui est de l'aspect ferronnier et couvreur zingueur... ce sont deux autres paires de manches.
Et enfin dans ce trois billets en un seul, séquence souvenir :
Petite, j'ai été marquée par une pub -à chacun sa culture, hein ? ;)- un casting pour la vache qui rit. Il y avait un défilé de vaches qui voulait jouer LE rôle de leur vie, un défilé ponctué de phrases du genre :
"ça va pas non trop typée, trooooooooop lourde, trop maigre..."
Bref, à cet âge là, contrairement à ce qu'on avait essayé de me faire croire en classe en me causant de l'égalité des chances, j'avais déjà bien perçu que n'était pas vache qui rit qui le voulait (on a beau dire, mais heureusement qu'il y a la télé, pour être VRAIMENT informé*), quand bien même il le voulait. Oui, le scepticisme m'est tombée dessus assez tôt et j'ai su bien vite que le "quand on veut on peut", c'était rien que du pipeau !
Petit rappel : à cette époque, la vache qui rit était un "fromage" (fidèle à mon scepticisme naissant, j'en doutais, faut être honnête. J'ai toujours préféré le maroilles et je ne voyais pas comment le mot fromage pouvait regrouper l'une et l'autre chose (c'est là que je suis devenue méfiante à l'endroit des mots, des amalgames et j'en passe)) à part.
L'animal était là dans le spot, tout rouge (pour une vache, c'est gonflé mine de rien, ça dit : "eh toi le taureau, t'as beau foncer sur tout ce qui est rouge, j'ai même pas peur"), à SA place avec ses boucles d'oreilles et tout et tout.
Je regardais le dessin animé en me sentant toujours trop, enfin pas assez, enfin, bref, en m'assimilant à tous les bovins présents sauf, bien évidemment à la vache qui rit, ça va de soit !
Tout ça pour vous dire qu'hier, je me suis pris un fou rire (oui, je suis bon public avec moi-même, faut dire que je me fais du comique sur mesure) en m'exclamant : "ça y est, je suis enfin la vache qui rit !" J'avais un large sourire, les bras en l'air, car je me sentais, oui je l'avoue, vraiment victorieuse, pas même navrée de ne pas avoir honte de la chose ! Quoique, j'étais un peu rougeaude :)
*L'ironie s'est venu plus tard avec Pangloss, à un âge ou je n'étais déjà plus candide. (Je me suis attribuée le blairO de laine du jeu de mot foireux, y'a pas si longtemps, je le porte fièrement au revers de ma veste, depuis).
Il s'appelle Amédée, car à m'aider beaucoup dans mon travail !
Oh dommage pour la roulotte mais je sens que la recherche ne va pas s'arrêter là ... Je ne sais pas pourquoi !!! :-)
RépondreSupprimerC'est chouette de te voir à la page 131 des Ateliers s'Artistes ! YOUHOU !!! BÊÊÊÊ !!!
Super l'histoire de la Vache qui rit !!!
Comme il est mimi le gentil petit Amédée !!!!!
Belle journée à toi chère Marie Ochka de la Page 131 ! :-)
Je crois qu'on va regarder en dilettante mais qu'on reconsidérera la chose dans quelques années... Je crois qu'il faut un financement plus conséquent ;)
SupprimerOui, c'est chouette ! Et oui, il est tout mimi, par un soucis de mimétisme avec sa feutrière préférée, son oreille gauche se décolle :) Je viens de le ré aiguilloner un peu, le pauvre bougre. Quant à la vache qui rit, c'est du délire, très mince ;)
Une vraie roulotte ? Et tu vas parcourir les routes, tirée par un cheval, pour faire découvrir ton travail aux passants ? Je m'inscris pour t’accueillir lors de ton arrêt par ici :-))
RépondreSupprimerOui, c'était une vraie roulotte hippomobile pas de celle qui n'ont jamais ou ne voyageront jamais, mais, bon... c'est hors de portée de notre bourse surtout si tu y rajoutes un cheval !
SupprimerMais je note l'invitation :)
Une roulotte ça fait rêver ! mais il ne faut jamais dire jamais n'est-ce-pas ;)
RépondreSupprimerIl est tout mignon ton petit Amédée ♥
Oh, tu sais ma chère Brigou, elle est bien encrée dans mon imaginaire, elle cahote en suivant les méandres de mes idées depuis longtemps déjà ;) En vérité, je me suis aperçue en y réfléchissant après l'inspection de cette roulotte là que mes vieux rêves n'ont jamais eu vocation à se réaliser mais plutôt à être métamorphosé ou évacué, je ne sais pas ce qu'il adviendra vraiment de mon envie de roulotte. Quant à Amédée et ces petits frangins qui sont décidément très attachants, ils ont failli devenir un livre (on, m'a courtisée en ce sens cet été) je crois. FredO m'a dit vingt fois depuis : "on peut le maquetter, tu sais". Son idée c'est un imprimeur local et un distributeur régional, oscillant de roulotte en imprimerie je vais voir quel projet à le plus de chance d'aboutir :)
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