GRANDE MÉTAMORPHOSE
ET
TOUTES PETITES CHOSES
Longtemps,
très longtemps, je me suis cherchée,
Longtemps,
très longtemps, je me suis sentie perdue,
Et
puis, comme par magie, la laine est entrée dans ma vie…
Je
dédie cette histoire à tous ceux pour qui la vie n’est pas un chemin tout
tracé, une évidence depuis l’enfance, à tous ceux qui, ne sachant pourquoi ils
sont faits, avancent tout de même… Je leur souhaite de rencontrer une
fulgurance, une belle évidence…
De
toute sa vie, Méli-Mélo n’avait pas fait plus de trois pas…
Il faut dire que la pauvresse trainait un bagage ENORME qui lui causait bien du tracas.
Emerveillée…
Mais ça n’a pas duré…
De voir ses fils si prompts à se dérouler tout seul, ça lui a fait mal, et puis ça l’a exaspérée !
Vous pouvez retrouver ces créations (en laine feutrée à l'aiguille) et d'autres là :
https://www.facebook.com/SurLaRouteDeLaLaine?fref=ts
et là : http://marieochka.fr/
Un spécial merci à Prudence Petitpas pour m'avoir envoyé les pelotes de laine qui ont servi et à tous ceux qui auront lu jusqu'ici et laissé un commentaire :)
Il faut dire que la pauvresse trainait un bagage ENORME qui lui causait bien du tracas.
Elle avait bien essayé
d’abandonner cette valise plus d’une fois mais à chaque fois, allez savoir
pourquoi, les mains libres soudain, elle se sentait perdue. Où aller ? En
avant, en arrière ? Et pour faire quoi ? Elle ne savait pas…
Méli-Mélo revenait
toujours à sa valise. Un jour, elle se dit qu’il était peut-être temps de la
défaire… Elle n’avait jamais osé en regarder le contenu… Elle préférait rêver
qu’elle trainait des pavés avec une plage en dessous et la mer en contrebas ou
un désert tout entier, avec un écrin de verdure au milieu niché sous les
étoiles, un havre de paix avec de l’eau et des dattes, des palmiers à sucre et
des palmiers à sel…
Elle avait, en vérité, peur de trouver à l’intérieur des soucis encore plus grands ou, tout au plus, des vêtements dévorés par les mites. Trainer sa valise, après tout, elle ne savait peut-être pas vraiment le faire, mais elle s’était habituée à rester là à essayer…
Elle avait, en vérité, peur de trouver à l’intérieur des soucis encore plus grands ou, tout au plus, des vêtements dévorés par les mites. Trainer sa valise, après tout, elle ne savait peut-être pas vraiment le faire, mais elle s’était habituée à rester là à essayer…
Et s’il fallait que ça
change ?
Prenant son courage à
huit bras pour enfin voir, enfin savoir, elle eut de nouveaux soucis :
dans sa valise, point de paradis, pas de trésors extraordinaires ou ordinaires
ni de petits ou de grands riens qui font la joie au quotidien. Non, juste un amas
de laines emmêlées, un vrai sac de nœuds…
Devant ce triste
constat, Méli Mélo s’installa au bord de sa valise, chagrine puis, avec
une patience infinie, dénoua petit à petit l’embrouillamini.
Devant la flopée de
mignonnes pelotes pleines de couleurs et de douceur, elle resta bouche bée…
Emerveillée…
Mais ça n’a pas duré…
De voir ses fils si prompts à se dérouler tout seul, ça lui a fait mal, et puis ça l’a exaspérée !
Fourrageant
tout à coup dans ses laines si bien rangées, elle se mit à tout démonter,
triturer, effilocher jusqu’à ce que la
laine ait retrouvé son état initial, la couleur en plus…
Là,
enfin, elle se sentit apaisée, ne sachant pourtant pas que faire de ces mousses
vaporeuses, mais elle pouvait regarder toutes ces fibres en vrac sans souffrir
et sans se fâcher, c’était déjà ça, n’est-ce pas ?
Elle eu alors à nouveau
envie de partir mais elle ne fit toujours pas trois pas : une douleur
énorme l’empêchait de poser son pied gauche à terre. En s’asseyant sur son
inséparable valise, elle regarda son pied et il y trouva une épine grande comme
ça !
L’aiguille délogée, Méli-Mélo contrariée attendait que ça
cicatrise, toujours assise sur sa valise.
Elle avait la
bougeotte, alors elle se mit à piquer ses laines pour se soulager et tromper
l’ennui, aussi. Et c’est là, alors qu’elle ne s’y attendait pas, mais alors pas
du tout, que la magie a opéré…
La matière domptée par
l’aiguille a pris forme et cet amas informe s’est métamorphosé en toutes petites
merveilles de laine…
Finie l’envie de voir du pays, le voyage se passait entre ses doigts et c’était bien comme ça.
Finie l’envie de voir du pays, le voyage se passait entre ses doigts et c’était bien comme ça.
Vous pouvez retrouver ces créations (en laine feutrée à l'aiguille) et d'autres là :
https://www.facebook.com/SurLaRouteDeLaLaine?fref=ts
et là : http://marieochka.fr/
Un spécial merci à Prudence Petitpas pour m'avoir envoyé les pelotes de laine qui ont servi et à tous ceux qui auront lu jusqu'ici et laissé un commentaire :)
J'aime beaucoup trouver une jolie histoire de laine le matin !
RépondreSupprimerUn petit bonjour à mes amis blairOs
J'aime beaucoup trouver un gentil un sympathique commentaire dès le matin ! Je transmets le bonjour à la famille BlairOchka ;)
SupprimerMerveilleuse histoire, c'est doux à lire le matin !
RépondreSupprimerBonne journée :)
Merci ! Mettre une once de douceur d'aussi bonne heure, à la bonne heure, me voilà ravie :)
SupprimerBonne journée à toi itou
C'est une très belle histoire... une belle histoire d'amour avec la laine !
RépondreSupprimerBonne journée !
Merci ! Une toute belle journée à vous aussi ;)
SupprimerUne jolie histoire qui tient en haleine (ouais, facile!)
RépondreSupprimerBises !
;D Fraiche la laine ;) Des bises aussi !
SupprimerJ'aime l'espoir en l'avenir... Maintenant que l'épine est hors du pied, la plaie se cicatrise petit à petit... dans la douceur de la laine.
RépondreSupprimerBelle journée à toi Sandrinochka!
;) Oui, la douceur de la laine, je crois que c'est ça, on m'a demandé assez souvent la laine, je ne savais pas, mais je crois que c'est pour la douceur et la couleur, dans un monde qui me paraissait trop souvent dur et terne à l'époque de cette évidence qui s'est imposée toute seule
SupprimerUne toute belle journée à toi itou, ma chère Tilleul.
et que ces merveilles puissent nous enchanter très longtemps !!
RépondreSupprimerMerci !! J'y travaille, en me reposant, une fin de tendinite... Privé de feutrage, mais de ménage aussi alors, y'a un bon côté ;)
Supprimerbelle histoire, belles photos...
RépondreSupprimerMerci...
SupprimerJe pourrais être ta grande soeur jumelle!!!
RépondreSupprimerTon histoire c'est mon histoire mais moi j'ai attendu très longtemps avant de découvrir la laine. Depuis je ne peux pas vivre sans.
Merci
Cathy
J'avoue, jusqu'à décembre dernier l'attente m'a parue déjà bien longuette ;) J'avoue itou, j'aime bien m'éloigner parfois quelques jours une semaine, pour mieux la retrouver ma petite laine...
RépondreSupprimerDe rien, merci de ta venue !
Oh la belle histoire que ton histoire depuis que la laine est entrée dans ta vie avec sa douceur, sa tendresse et ses couleurs chantantes !!! Et les illustrations !!! On la sent si bien vivre la gentille Méli-Mélo !!! J'en suis toute "ravite" !!! Bêêêêêêêê !!!
RépondreSupprimerOh, ben MERCI de tout ton bel enthousiasme et ravissement ! Des bises et des rebises !
SupprimerJe découvre à l'instant l'histoire de Méli-Mélo...qui mérite un château pour y être châtelaine... bravo bravo... gros bisous de Prudence
RépondreSupprimerOh, ben merci ma chère Prudence et merci pour les petites laines qui y figurent... De bonnes bises itou !
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