... faut dire que j'écris aussi... Alors au creuset de l'imaginaire sommeille toujours mon couple en devenir... L'homme prend tournure, ma femme est encore au stade spectral. Le temps laissé au temps nourrit la chose...
Un texte roupille aussi : Le vol des éphélènes, j'ai apporté la dernière retouche hier. Je prends du recul pour mieux y revenir...
Un texte roupille aussi : Le vol des éphélènes, j'ai apporté la dernière retouche hier. Je prends du recul pour mieux y revenir...
J'ai fait une reliure bicyclette* pour que la chose soit concrète et palpable...
*En langage ochkaïen, bicyclette signifie : avec les moyens du bord...
Et vous noterez, peut-être ou pas, c'est au choix, que si je feutrais en pointillé, afin de laisser le temps au mots de s'assembler sur le papier, mon billet du jour est tout en points de suspension ;)
Ton langage est très imagé Marie ;)
RépondreSupprimerMerci Brigou, j'ai longtemps eu le fantasme de peindre avec des mots, le verbe aurait été mon geste, l'adjectif ma couleur (petit extrait de mon premier intime carnet), et puis j'ai pris la laine en main... Aujourd'hui, elle nourrit mes mots, les mots nourrissent mes laines... C'est autre chose que je n'aurais pas même imaginé en réalité...
SupprimerPS : et j'ai pourtant une vaste imagination ;) Un poil d'autodérision pour me remettre à ma place, ça ne peut faire que du bien ;)
SupprimerNous voilà dans le suspens par ta mise au point de suspension. Attention : œuvres en cours ... Ça fait plaisir à voir !!! Ah la reliure "bicyclette" ! Extra !!!
RépondreSupprimerTon creuset de l'imaginaire me paraît bel et bien garni ... Bonne continuation à toi !
Des bises ♥ ♥ ♥
... Moi aussi, je suis maintenue en haleine, j'avance toujours à vu, je donne une impulsion mais, toujours, ce qui remonte me surprend... C'est la magie de la chose...
SupprimerMon creuset ne manque pas de matière première en effet ;) Merci, je fais une pause et je retourne remplumer le corps de l'amoureuse... et fignoler celui de l'amoureux.
Bises étoilées.