J'ai commencé le feutrage fin du visage (on voit pointer le bout du nez du berger). La posture est entérinée, me reste encore à passer l'aiguille moyenne (j'ai commencé par serrer grossièrement les fibres avec la grosse aiguille) sur la majorité du corps, puis viendra la fine et pour achever l'ultra-fine.
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Le feutrage de la laine à l'aiguille est une forme d'éloge à la lenteur : un travail hors temps. Je suis de plus en plus charmée d'ouvrager ce matériau noble et paysan.
Le personnage déplié mesure 30 cm, il est installé sur une branche de pommier qu'il va nous falloir, hélas abattre, j'ai déjà mal à l'arbre en y pensant. Alors, je songe aux branchages que je vais sauver de la cheminée et inclure dans mes scènes laineuses...
C'est un pâtre qui a de la gueule.
RépondreSupprimerIl commence à en avoir ;-)
SupprimerPour une fois que ce n'est pas le berger qui poursuit son troupeau...
RépondreSupprimerOui, je l'imagine contemplatif.
SupprimerOh, il a belle allure déjà et bien installé sur sa branche de pommier !!! Les branches à venir vont en effet bien te servir ! Bravo d'offrir une deuxième vie à votre pommier !
RépondreSupprimerMerci ! Mes aiguilles était de repos aujourd'hui... Alors, le pâtre a pu piquer un gros roupillon sans se faire piquer justement ! J'ai toujours aimé donner une seconde vie aux choses, je dois avoir ça dans le cœur ou dans le sang...
Supprimeril a la ligne... et les traits fins... ça promet!
RépondreSupprimerMerci. Il a une veste et un pantalon désormais...
SupprimerLui manque cheveux et chapeau, je verrai peut-être bien une besace et une chose sur ses genoux ou dans ses mains...
Je ferai une tite photo demain, de l'avancée du travail.