Marie Ochka, artiste feutrière, cultive entre les épines de la vie (et parfois de son jardin aussi) de la laine et des mots...

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dimanche 15 décembre 2013

Ange déçu

Suite de cette histoire . Comment ? Tu ne l'avais pas lue ? Allez hop, un clic et tu files en séance de rattrapage ! Non mais ! Dis donc !!
 :)
Deuxième chapitre :
Après avoir couvé le fruit de son amour pendant deux lustres et des ampoules, le jour de l'éclosion est enfin arrivé.

Dans un gigantesque et faramineux éclair (bon, comme mon budget effets spéciaux m'a permis d'acheter tout juste trois pétards mouillés, tu vas faire un gros effort d'imagination pour te représenter la scène tout seul comme un grand) :
Zip bap, brr* flash... Bref, l'amour en cage a  fondu. Le fruit s'est fissuré.

L'angelot transi a vu apparaitre son âme sœur, son alter ego, sa princesse de conte de fées... (bon t'as compris l'idée, pas la peine que j'aille plus avant dans l'inventaire, donc).


 Elle était là, toute...
 

pleine de...

...ben de poils, c'est une blairelle de laine, hein ? Elle ne pratique pas l'épilation intégrale, non, elle assume sa pilosité.
L'angelot lui a alors expliqué qu'il attendait sa naissance depuis sa propre venue au monde, qu'elle était la blairelle de sa vie, que... tout ça, tout ça quoi. 
Elle l'a regardé avec des yeux remplis d'incrédulité face à tant de naïveté en lui rétorquant : "Et je parie qu'au prochain chapitre tu vas me dire qu'avec ta paire d'ailes tu vas m'emmener au septième ciel en moins de deux minutes et sans préliminaire, c'est ça ?
Lui : euh ?!!?!? 

Bon, ben s'il espérait l'emballer en trois battements d'ailes, le pauvre doit se rendre à l'évidence, elle n'est en rien le cadeau qu'il espérait...

Quoi, vous pensiez que ça finirait en : "et ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits blaireaux ?" Mais on est pas chez Disney ici, hein ?
On ne s'imagine pas que l'aMour arrive par l'enchantement des fées et qu'il conduit au bonheur complet en faisant de nous des héros ! Et que bien sûr, il suffirait d'attendre pour que ça te tombe dessus sans prévenir, tout à coup, comme ça, parce que le hasard fait super bien les choses.
Non.
Alors, on s'imagine des choses, certes, des tas, mais pas celles là.

On (comme quoi, ça ne rime pas toujours avec ce qu'on croit) sait que les chaussettes sales ça traine toujours à côté du panier à linge (parce qu'il déborde) que la lessive sans agent déstructurant pour la planète ne se dégotte pas sous les sabots d'un cheval (Eh, non, on ne peut pas laver son linge et le rendre plus blanc que blanc et bien odorant avec du crottin), que la vaisselle ça s'entasse dans l'évier, les factures dans la boite aux lettres, que la société t'empêche de filer un parfait coton (pendant un temps libéré que tu pourrais mieux employer à lire, à faire l'amour, à boire un verre avec des potes, à... ) en t'inventant des tas d'obligations à la con, genre fêter Noël (j'y vois un truc qui par ses excès précipite un peu plus vite le monde à sa perte, j'ai beau essayé de me réconcilier avec elle, ça me gave, je me m'amuse que si je torture dans mon imaginaire le père Noël, c'est comme ça).
Oui, ici, on sait que c'est en réussissant à résister à ce flot d'épreuves et à tant d'autres, qu'on commence à avoir une petite idée de ce qu'est l'aMour. 

Alors raconter une  histoire de coup de foudre qui confondrait l'amour et le désir, c'est pas par ici que ça se passe, eh, non !
Alors oui, j'ai dit que ma seule ambition avec la laine, c'était d'ajouter un tantinet de douceur en ce monde, certes, mais j'ai pas dit de mièvrerie, hein ? ;D

* Bon d'accord, j'ai un peu piqué ses effets spéciaux à Claude François, je ne sais pas ce qui m'a pris et je crois que je ne le saurai jamais ! :)

samedi 14 décembre 2013

Pour mon lainiversaire, je me suis offert...

... une question !

Vais-je écrire un livre encore ? Ecrire je le fais toujours, mais écrire pour les autres...
un livre...
je ne sais si je l'imagine encore...

Si je suis feutrière sans aucun doute, suis-je auteur ?
Tout ce que j'ai appris en huit années de partage de mots, en blog et ailleurs, c'est que je ne suis pas "formatable", ce dont, je l'avoue, je suis assez fière. Je n'ai pas dit orgueilleuse, j'ai dit fière.
La question, n'est pas de savoir si j'ai le courage d'écrire un livre, je l'ai, la question est de savoir si j'ai le courage de partir en quête d'un public avec enthousiasme...
La question est donc de savoir si ma volonté résistera à tous ces gens qui pensent qu'un livre est d'abord et avant tout une question de savoir si ça va marcher sur le plan commercial (sachant que quelque part ils ont raison, il faut de l'argent pour suivre cette route, c'est indéniable).
Sinon, écrire, ça oui, j'écris.
Un livre... Je cultive la chose dans mon jardin intérieur et dans mes carnets de notes...


Merci à Fred d'avoir capturé cet instant de son œil photographique. Je n'aime pas vraiment me voir en photo, mais celle-ci je l'aime beaucoup, je l'avoue.

vendredi 13 décembre 2013

Pour fêter mes un an de feutrage demain...

...j'avais écrit un article super fendard, il ne me restait qu'à prendre quelques photos demain matin à la lumière du jour... Mon blog a décidé de censurer mon brouillon !
Je ne suis même pas fâchée, ce qui est étrange... Bon, ça me conforte dans l'idée, qu'il n'y a rien de plus fiable que le papier. Mon prochain délire, je me le tape dans mon carnet de notes ! Et toc !

mercredi 11 décembre 2013

Le givre, la part de l'ange et ... oui mais si je dis tout, vous n'aurez même pas besoin de lire l'histoire !

Dans un accès de coquetterie, le jardin avait ouvert ce matin son coffre à bijoux. Je me suis emmitouflée dans de jolies petites laines avant de sauter dans mes bottes et je suis partie me délecter de l'infiniment petit... Tout à coup, je ne sais pourquoi, j'ai eu envie d'aller saluer le chardon (écossais) et j'ai trouvé, posé sur ses picots, un pauvre angelot transi...


Je l'ai aussitôt rentré pour le réchauffer en le perchant sur un verre de mon meilleur alcool pour qu'il savoure ses vapeurs...


Et c'est là qu'il s'est mis à délirer : m'accusant de ne pas avoir les neurones en face des synapses car il n'était pas transi de froid. Il pestait, me sommant de le remettre dehors illico presto et que ça saute... Comme il était particulièrement infernal, j'ai regretté de l'avoir cueilli et de lui avoir offert sa part de gnôle...
J'ai ouvert la porte, il a filé. Dans un élan de curiosité, je l'ai suivi pour savoir ce qu'il pouvait bien couver. J'ai alors constaté qu'il avait raison : il n'était pas transi de froid mais d'amour. Des lustres qu'il couve ce fruit là : 


Et il m'a tout l'air d'être d'une patience d'ange (forcément !)...


à suivre... ou pas, avec mon imaginaire on ne sait jamais ;)

lundi 9 décembre 2013

Petit Blaireau de laine a les boules...

...de Noël et de polystyrène.


Vous aimez ça, Noël, vous ?
Lui pas ! Eh oui, c'est comme ça

samedi 7 décembre 2013

Petite annonce : âmes sensibles aux icônes de la sacro-sainte société de consommation s'abstenir

Je cherche pour les besoins d'une illustration, une poupée barbie à découper en rondelles, dans le but de continuer à planter mon décor, côté cuisine (en plein air) de la blairelle de laine. Pourquoi torturer ainsi cette poupée ? Je dirais volontiers : "parce qu'elle le mérite", mais bon, en vrai de vrai, c'est pour camper au plus juste la personnalité de Kokkeina...


"Kokkeina est une petite blairelle de laine bois toute chaperonnée de rouge, sillonnant les bois dans une petite roulotte faite de bric et de broc.
A-t-elle peur des grands méchants loups ?
Pas du tout : elle en mange un au petit déjeuner dès qu’elle en a l’occasion. Ce met est bien un peu coriace mais tartiné de confiture de baies de fusain (mortelles !) et attendri dans une tasse d’eau croupie bien bouillante, ma foi, ça passe...
Par contre, les grands méchants loups ont bien peur d’elle et évitent soigneusement de croiser sa route, c’est qu’ils tiennent à leur peau et à leurs os (oui, Kokkeina a l’estomac d’un crocodile, tout y passe même les carcasses !).
Pour ses autres repas,  elle se mitonne souvent des fricassées de champignons vénéneux… Elle trouve les amanites tue-mouches délicieusement assorties à son capuchon mais elle préfère se mettre sous la dent un ou deux princes charmants. Elle prend beaucoup de plaisir à réduire ces derniers en bouillie pour en faire de petits pâtés : avec leurs belles gueules, leurs destriers infatigables et leurs costumes ridicules, c’est tout ce qu’ils méritent.
Aux pâtés de prince, elle préfère encore les choux farcis à la princesse-je-me-la-pète-avec-mon-destin-idyllique-et-mes-cheveux-impeccables-même-si-on-(et chacun sait avec quoi ça rime)s’en-sert-pour-grimper-en-haut-d’une-tour-pour-m’y-rejoindre-et-sans-me-scalper (comme-ci les lecteurs étaient assez bêtes pour croire en un truc pareil ! Faudrait voir à ne pas nous prendre pour un truc qui rimerait avec on, non plus ! Non mais ! Dites-donc !). Le plus dur et le plus long, avec elles, c’est de les faire dégorger, il faut deux ou trois jours et même parfois toute une semaine pour ôter toute trace de maquillage, laque, gel, faux ongles, faux derche etc.
Pour les mets extraordinaires des jours de fête, elle cuisine ogres, ogresses, sorcières... Au fond, la seule chose qu’elle n’ait jamais su accommoder ce sont les belles-mères. Dans la forêt des contes, elles sont bien trop pleines de fiel pour en tirer un repas convenable.
Elle ne mange en revanche JA-MAIS de vilains petits canards, de petites sirènes, de petit Poucet ou de Riquet à la houppe et encore moins de joueur de pipeau. Ceux-là, elle les invite chez elle et leur mitonne ce qu’elle accommode le mieux : de la soupe aux cailloux".

Ceci est un extrait de mon carnet de notes, ces dernières m'aident à construire mes images, c'est indéniable...

jeudi 5 décembre 2013

Mais qu'est-ce qu'elle fait ? ça fait plus d'une semaine qu'elle n'a rien montré, c'est un scandale !

-C'est que je ne feutre rien en ce moment, je ne peux pas être à l'aiguille et à la colle, vous ne m'auriez tout de même pas prise pour la déesse aux huit bras tout de même ? De membre supérieur je n'en ai que deux, je sens que je vous déçois, mais c'est comme ça !
-C'est quoi encore que cette histoire ?
-Oh, ce n'est pas encore une histoire ! Pour l'instant, je plante juste le décor. J'ai fait le gros oeuvre, c'est que ça prend du temps ces petites choses là !!
Allez, je vous montre : 

La souche était née pour un autre projet, mais le personnage est mort. Oui, la vie littéraire est dangereuse parfois, c'est comme ça. mais le lieu a dû plaire à un de mes blaireaux de laine a pris possession des lieux, en le trouvant toutefois vide, il m'a demandé des meubles (et ne va pas tarder à me demander des contes, je le sens). Pour l'instant, il y mène une vie tranquille, peinarde...


...mais ça ne va pas durer, il sera bientôt rejoint par une blairelle de laine. Elle va arriver en roulotte (qui avait aussi été construite pour un autre projet... Ici rien ne se perd tout se transforme, mon imaginaire est chimique, faut croire ;)


Mais chut, ça c'est leurs histoires et pour l'instant, je ne fais que planter le décor.
J'arrose de colle, d'imaginaire, de détournements d'objets, tout ça, tout ça... Je bichonne, je regarde pousser avec le bienveillance du jardinier qui couve ses petits pois (sous son matelas et qui dort comme une souche seulement si ils sont là. Conclusion : les jardinières ne sont pas des princesses et c'est heureux vu le sort que leurs réserve la blairelle de laine, mais c'est son histoire, alors chut !

Voici donc les deux premières photos de la souche et la roulotte, je retourne bricoler le petit oeuvre... et m'amuser comme une petite folle. Eh oui, je suis prête à poster, mais vous le saviez déjà, n'est-ce pas ? ;) Non ? Pourtant, je parle toute seule depuis le début de l'article !

mercredi 27 novembre 2013

BaobOchka

En rangeant-triant mon secrétaire, il y a quinze jours, j'ai retrouvé un texte griffonné il y a un bout de temps... Celui là, je n'ai pu me résoudre à le coller dans la cheminée au milieu du flot des autres brouillons.

Arbre éléphant
Racines aux vents
Parchemin sans plume
Dansant à la lune
Silhouette enfantine 
Aux courbures féminines 
Gardien de rêves insolites
En sa sève implicite
IMPOSANT, improbable
Délicat baobab

Depuis, j'ai vu fleurir les baobabs sur la toile au hasard de mes pérégrinations... Devant un tel faisceau de faits, j'ai donc feutré un...
- Un blaireau* ?
- Aussi, mais bon, le sujet, c'était plutôt le baobab... 


* On prend plus volontiers des nouvelles des BlairOchka que de la feutrière, c'est comme ça :) 

vendredi 22 novembre 2013

Marie bricole...

des haïkus... 

Après les sollicitations de l'été pour que je me remette à écrire et le constat évident quelques semaines plus tard qui ont bien fait des mois en réalité : me formater est impossible, enfin, sans que j'y perde quelque chose.
J'ai donc renoncé aux histoires que j'avais écrites... Sans avoir envisagé tous les possibles pour tenter de les faire vivre auparavant comme de créer ma propre petite maison d'édition. Elle avait même un bien joli nom ! Oui, mais voilà, l'idée ne ronronnait pas dans mon être comme une horlogerie bien huilée. 

Comme je ne voulais pas me remettre en cause, puisqu'à la base, j'avais décidé de ne plus écrire en envisageant le livre comme support et que ça serait resté ainsi si l'on ne m'avait pas sollicitée, j'ai tourné la page (bon ça m'a pris beaucoup plus de temps que je n'en prends pour l'écrire, certes), éliminant au passage des miettes de mes défunts rêves... Il m'en restait, l'idée n'aurait pas germée dans ma caboche de tête de pioche, sinon...

Un petit tour sur Lille dans une librairie où je ne vais plus depuis un lustre ou deux, hélas, un livre sur les haïkus pioché au petit bonheur la chance...
Un éclat de rire devant le premier tout ridicule que j'avais écrit, puis le hasard d'un arbre mort m'ayant inspiré un haïku spontané.
Je suis très attentive aux choses créées dans une fulgurance...
Une chose toute naturelle gardée précieusement...
Un petit carnet inutilisé...
Le goût de retrouver mon crayon de bois, puis mes petits recyclages et ma colle...
Bref, un faisceau de petits riens qui m'ont fait me mettre à bricoler des haïkus...
Oui, je les bricole vraiment...

Puisque je travaille sur un cabinet de curiosité feutré, je me suis dit que, bien qu'ils ne soient pas de laine (ou très peu), j'allais inclure dans ma future expo, mes haikus.
Au fond, mon cabinet de curiosités me ressemble et rassemble un peu à ce que j'ai dans le crâne...

J'ai une lubie, ramasser, récupérer, récolter, chiner et amasser de petits riens. 
Tout ça converge...
Comment ça on ne dirait pas ? Mais si, mais si !!

Enfin et surtout, je n'ai pas choisi Marie Ochka pour rien, la mise en abyme (la chose dans la chose) m'habite, j'avais la plume gigogne, je n'ai rien perdu de cet aspect de ma personne au cours de toutes mes métamorphoses, bref, dans mon cabinet feutré, il y aura un autre cabinet, une petite collection d'objets écrits... J'aime garder dans mon projet une trace des mots et du papier, deux choses que j'ai longtemps pratiquées avant de découvrir la laine cardée. Je vais donc leur rendre les hommages qu'ils méritent à mon sens (qui n'est toujours pas et ne sera jamais, sans doute, le sens commun).

mercredi 20 novembre 2013

Phil ? A retordre.

Alors lui, il m'en aura donné du fil à retordre, pour faire sa tête grillagée (l'idée d'une cage pleine de circonvolutions et ouverte m'a traversée la tête), certes, mais pas que.. pour tout le reste itou !


Le titre : Libérer ses pensées en cage...
Bon, là, certes, on ne voit qu'un seul oiseau-pensée... Je n'ai pas encore déterminée si toutes ses pensées seront rouges, du genre timide, ou si il y en aura des bleues tendres et des vert pomme à croquer...


lundi 18 novembre 2013

Et faire son nid d'hiver

Voici Pensée, aux côtés d'Haïku.


Un essai avec une lampe mais la lumière est trop jaune... Mes ampoules imitant la lumière naturelle sont grillées, alors pour l'instant ça ira... Non ? Ah, bon !

Bon, j'ai un "homme" sur le carré de feutrage, entamé depuis trois semaines, je sens qu'il est mûr, alors je fiiiiiiiiiiile.

jeudi 14 novembre 2013

Mon premier palindrome de feutrière

Eh oui, ça fait 11 mois ! Alors cette année a été marquée, il faut l'avouer, par le BlairOchka, j'ai donc eu envie, pour l'occasion, d'en feutrer un tout en laine naturelle sur le thème thé.
J'hésite encore pour son p'tit nom (entre Haïku et Washi)... Il découvre le parfum d'un délicieux thé Earl Grey dans une sublime boite recouverte de papier washi (Merci FredOchka pour le cadeau !)...


Avant de respirer son fumet...


Petit BlairOchka
me souhaite au bord du thé
Joyeux palindrome

Du coup, on connait peut-être son p'tit nom ;D

mardi 12 novembre 2013

Pas éclairée !


Voici mon trio moutonneux, faut que je trouve une solution éclairante parce que je galère à faire des photos en ce moment...



Mamz'elle Earl Grey, Palindrome (le mouton noir) et Loupiot que vous connaissiez déjà. Oui, toujours avec du thé...

lundi 11 novembre 2013

Loupiot, Earl Grey et Palindrome

Voici, le nom de mes trois premiers moutons feutrés (un autre à l'état de squelette est en cours d'élaboration et sans nom), mais aujourd'hui, je ne montrerai rien.
Non, c'est comme ça.
Je file étrenner mes nouvelles bottes (celles en pneu(s) recyclé(s) (je ne sais combien de pneu(s) il faut pour faire une paire de bottes, un deux, douze ? D'où cet accord en nombre non tranché, j'ai pas l'humeur guillotine aujourd'hui)) ont tenu peu ou proue une année, c'était bien la peine !), c'est que ce n'est pas tous les jours dimanche, un lundi, mes amis ! Et c'est qu'il y a bien longtemps que je n'ai pas sauté dans les flaques !

Un joli palindrome à tous. J'aime les jours palindrome, d'ailleurs je trouve qu'on devrait fêter ses palindromes et non ses anniversaires, c'est nul les années qui passent alors que les palindrome qui défilent, ça fait tout de suite plus... Enfin moins... Enfin vous voyez quoi. Non ? Ah bon ;)

Pour ceux que ça intéresserait (on ne sait jamais), j'ai presque 42 palindromes et aucun souvenir de ma crise de la quarantaine !

Et en prime, FredO m'a photographiée, je suis ravie contente, mais ça y'a que mes bottes qui le voient :)


vendredi 8 novembre 2013

Quelle personnalithé pour ce petit mouton ?

"J'accuse, m'a dit mon petit mouton ce matin, monsieur Panurge de nous avoir collé une si mauvaise réputation.


Nous ne sommes pas des suiveurs, nous môssieur, nous sommes de vrais mousquetaires. Regardez plutôt : d'un seul élan nous avons sauté de notre embarcation pour sauver notre frère jeté à la mer.
On vit en groupe, solidaires, savez-vous seulement le faire monsieur Panurge avec un troupeau de vos congénères ? Noirs et blancs mélangés ? Permettez moi d'en douter ! Oui, même un violet, on en voudrait. " *

Je me demande si je ne vais pas l'appeler Loupiote en hommage à tous ces moutons noyés en pays des lanternes. Et puis donner un p'tit nom commençant par loup à un mouton, ça me plait, ça me plait !!

Pourquoi il boit du thé ? Bien sûr que je le sais ! :)

* Oui, je prends des libertés avec Rabelais (mais je ne vais pas jusqu'à jouer aux osselets avec lui, non).

jeudi 7 novembre 2013

Le mouton qui buvait du thé

Installation du "décor", mouton inachevé (pas de yeux, pas de bout de museau (mais le jour se couche tôt en ce moment)) en situation :


Le mouton qui avait fini son thé :


Bon pour les autres détails et l'histoire on verra plus tard... Belle journée mes amis !

mercredi 6 novembre 2013

Programme, demandez le programme

Après une petite pause (pour faire d'autres choses), j'ai commencé à m'installer dans mon prochain projet. Au programme, laines naturelles et tasses à thé chinées :


C'est un beau début, je trouve !

jeudi 31 octobre 2013

Inquiète pour des clopinettes !!!

Hier soir, je me suis couchée, un brin angoissée.
Bon, aussi parce que la solitude nocturne commençait à me peser, FredOchka jouait les parigots cette semaine, mais surtout parce que je me demandais :
- Où que c'est que c'est que je vais (oui, la formule est maltàpopros et fort peu gracieuse, mais c'était le soir, j'avais beaucoup travaillé pour mettre à profit la solitude. J'avais qui plus est mis la grâce ailleurs) aller pêcher une nouvelle idée !
Je ne sais guère pourquoi (oui, je cause mieux, c'est le matin et je n'ai pas encore tout donné à mes petites laines) je m'inquiète presque à chaque fois, car mon imaginaire est un peu comme l'inverse du tonneau des Danaïdes (je prends cette image car il y eut un temps, ce fut un supplice, le temps où ♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫ j'aurais pas voulu être une artiste ♫♪ ♫♪♪ ♫♪ ♫♪ ♫♫♪ ♫♫♪, je voulais (et je suis mule ascendant morpion c'est dire si têtue est un euphémisme) faire autre chose de plus utile, c'est mon côté poupée russe, à me sentir comme une boite, dans une boite, dans une boite... J'ai cru à un moment que j'étais un tupperware ! Mais, le joli mot mais, il est temps d'aimer ce que tu es, tel que tu es, il a fallu que je cède. Mon imaginaire est plus fort que ma volonté et je l'en remercie aujourd'hui, car je considère désormais sa présence comme une chance).

Bref, après la bizarrerie à la clef d'hier, allez, je vous la remontre :


J'entame une autre curiosité, ce qui ne m'empêchera sans doute pas, une fois cette dernière achevée, de m’inquiéter en me me demandant :
- Où que c'est que c'est que je vais aller pêcher une nouvelle idée !

Pourquoi des bizarreries ? Oui parce que tôt ou tard on va me poser la question, alors, je me suis dit qu'il fallait que je trouve le premier argument valable qui me dédouanera du besoin de trouver les 999 autres bonnes raisons pour justifier la chose.
Voici donc l'argument qui se suffit à lui seul (mais si, mais si !) :
-Parce que si tout était pareil, toujours, rien ne serait différent, jamais.
Oui, je sais, ça assomme un peu et à avoir des pensées pareilles, je me sens, je l'avoue, comme une artiste du paléolithique qui peignait des grottes d'une main et filait des coups de massue de l'autre.
Ben quoi, on est encore sous l'ère du cerveau reptilien, non ? Ah bon ! Ben j'aurais pas cru, dites donc !

mardi 29 octobre 2013

Distraite ? Moi ?

Vous croyez ? Je viens de m'apercevoir qu'on est en 2013, dites donc, et que donc les expos de 2012, il est un peu trop tard pour s'y rendre. Bon, je relis Alice au pays des merveilles (à la Pléiade, s'il vous plait !), ce qui explique peut-être que je sois en retard, en retard, en retard...
Ou alors c'est parce que je feutre la tête d'un genre de poisson rouge (qui doit avoir à peine plus de cervelle qu'un vrai) pour mon cabinet de curiosités, le bien nommé d'ailleurs, car il me faut être extrêmement curieuse pour répondre aux questions du genre : comment emmanche-t-on un bras sur un poisson rouge ? Et lorsque je serai à la question des jambes, faudra-t-il que je me demande comment les emmancher ou les enjamber ? Découvrir les choses à mesure qu'on les invente, y'a pas à dire, c'est un métier !

samedi 26 octobre 2013

A corps perdu trouvé

Le week-end dernier, Amédée,


fiché sur mon chemisier me regardait feutrer son propre corps.


Oui, il me tient compagnie, souvent. J'ai déjà dû l'écrire mais, il se prénomme ainsi parce qu'à m'aider beaucoup dans mon travail. Il a désormais parfois la tête sur les épaules et il est intrigué, très, par la miss BlairOchka.

PS : Merci à FredOchka pour la seconde photographie !

vendredi 25 octobre 2013

Allez, je vous la montre à peine sortie de mes petits doigts...

La voici, la voilà, LA BlairOchka...


...avec un extrait de son portrait, rien que pour vous !
"Le grand méchant loup ? Oh, non il ne lui fait pas peur du tout, elle en mange un au petit déjeuner dès qu’elle en a l’occasion. Elle trouve ce met un peu coriace mais tartiné de confiture de baies de fusain (mortelles !) et attendri dans une tasse d’eau croupie bien bouillante, ma foi, elle trouve  ça fort délicieux ! Par contre le grand méchant loup, lui, a bien peur d’elle et évite soigneusement de croiser sa route, c’est qu’il tient à sa peau et à ses os (oui, LA blairochka a l’estomac d’un crocodile, tout y passe même les carcasses !)".

Ben des semaines comme ça, je ne m'en ferais pas toutes les semaines !

Après une semaine à gérer de l'administratif, à étaler les possibles pour trancher dans le pauvre vif du sujet, à faire la fiche signalétique des blairOchkas mâle et femelle et à me reposer parce que j'étais un tout petit peu vannée (mais ça, à tous les coups, c'est parce que j'ai dû faire du shopping. Au moins, j'ai un lecteur de carte externe, je vais pouvoir trier mes clichés et vous montrer, peut-être, je sais pas, faut voir), j'ai repris le feutrage hier soir. Ah, ben quand même !

mercredi 23 octobre 2013

Ces jours ci... Ecriture

Je suis en train de camper LA blairOchka, on m'a demandé le week-end dernier, pourquoi il n'y en avait pas.
Question qui méritait, vous en conviendrez, que je m'y penche. Depuis hier, j'ai donc inventé une sérieuse raison (pas sérieuse du tout) pour que mâle et femelle ne se rencontrent presque jamais ! Moi je sais euh !! Oui, j'ai cinq ou six piges aujourd'hui :)


- Et pssiiit, tu as appris la dernière de la Follochka ?
- Euh, non, c'est quoi ?
- Elle nous a inventé une femelle et elle est pas piqué des coccinelles !!
- Ben v'là autre chose !

lundi 21 octobre 2013

Rho ben dites, donc !

Ben alors, là, mais ben dites donc, quel week-end ! 

En fait, je ne saurais pas où commencer, que dire, comment, dans quel ordre ? Un flot continu de visiteurs (un petit groupe chassant un petit groupe, c'est la règle, semble-t-il), je n'ai eu un creux que samedi entre midi et deux et dimanche vers quatre heures (heure à laquelle j'ai pu manger mon repas du midi, eh oui !). Des personnes intéressées, parfois émues, des échanges enrichissants, des drôleries (c'est que les BlairOchka étaient de la partie), des...

J'avais créé un petit climat intimiste, préparé une démonstration par étape pour expliquer ma technique de feutrage et comment les fibres laineuses s'amalgament (y'a toujours un petit côté magique : cette chose toute légère, mouvante qui prend forme et se durcit pour se figer) et je parlais enfin  des deux grands mouvements créatifs (je note que pour pouvoir causer, le corps et les mains (qui certes font aussi partie du corps), ça aide !), j'ai présenté ces trois points principaux à chacun des petits groupes, mais toutes les rencontres furent différentes.

Je me suis sentie, après avoir refermé ma porte hier soir, privilégiée et plus convaincue que jamais que si j'ai mis vraiment beaucoup d'années pour trouver ma voie, c'est belle et bien celle de la laine que je dois empreinter. Mon blog et ma page facebook, n'ont jamais aussi bien porté leur nom !! Je suis convaincue aussi de mon art de la mise en scène.
Hier, j'ai félicité chacun des protagonistes de l'expo, fait une ovation un peu spéciale pour mes BlairOchka qui sont fédérateurs. Les bougres ont fait l'unanimité, il faut dire qu'ils sont charmants, drôles et attachants et je suis retournée ensuite, juste avant d'aller au lit, me taper un peu la discut avec ce bon petit monsieur :


Car une fois que tout fut fini, que nous étions rentrés (oui, pour tout vous dire nous sommes allés boire une petite bière, histoire de sortir un peu de mon antre de création), en rallumant mon PC, j'ai reçu un mail pour m'indiquer que mon pâtre des nuages se promenait dans les colonnes de la Voix du Nord !!

Rho, ben dites donc, ben alors là, ben dites donc, quel week-end !!
Que dire, mais que dire ? MERCI au public qui a poussé le bout de son nez jusqu'à ma porte et MERCI aussi à tous ceux qui, trop loin, furent déçus de ne point pouvoir venir jusqu'ici. Je suis émue-contente et plus déterminée et convaincue que jamais ! Mais tu ne vas pas finir un billet pareil sur jamais tout de même !

Rhô ben non, alors ! Je vous souhaite une toute belle journée ! Et je vous bise !

samedi 19 octobre 2013

Chuuuuuuuuuuuut

L'atelier s'est endormi jusque demain matin...
Voici un des points de vue, ne faites pas de bruit, ils se reposent... Oui, y'a des Blairochka aussi, ils ont amusé un peu la galerie (je ne parle pas de mes petits êtres feutrés mais des visiteurs, j'étais en forme aujourd'hui ! Ah, demain je ne sais pas, qui viendra verra !).



C'était une chouette journée !

Et faire se rejoindre les parallèles et les entortiller intimement comme s'il s'agissait de deux brins de laine !

Je vais attendre la semaine prochaine pour le compte rendu des portes ouvertes, mais hier, en y étant et comme tout me paraissait cohérent (bigre, c'est que j'ai failli en tomber de mon siège !), je me suis dit que les deux parallèles dont je vous causais dans l'article précédent, j'allais les emmêler, ne serait-ce que pour lutter contre cette obligation d'attendre l'infini afin qu'elles se rejoignent.
Bon, c'est vrai qu'on ne vit que mille ou deux mille ans, que c'est déjà longuet à l'échelle humaine plutonienne mais que ça ne fait même pas un grain dans le sablier des années lumière. Voilà qui est un tantinet trop court pour espérer atteindre l'infini et c'est trop triste pour que ce soit permis !

Alors l'expo va changer de nom et tout sera lié. C'est dingue, j'ai l'impression d'être comme l'inventeur de la béchamel !
Rien de mieux que d'ouvrir ses portes (oui d'abord celle de l'entrée et puis celle de la salle à manger) et de descendre de ses talons hauts pour les troquer contre ses 'je suis vachement bien dans ces bottes', pour changer de point de vue.
Les hommes changent d'avis en changeant de chemises, les femmes de point de vue en changeant de godasses. 

Le nom de l'expo ? Je ne sais pas, vous dirai-je ? Ne vous dirai-je pas ? 

Doux cabinet de curiosités

Bienvenue dans mon doux cabinet de curiosités, ça le fait je trouve ! Bonjour chez vous et-ou bienvenue chez moi !!

jeudi 17 octobre 2013

J'ai fait le méninge !!

Ménage et rangement (en grande partie, faut pas abuser des bonnes choses et encore moins des mauvaises !!) du rez de chaussée, j'ai donc les idées claires (enfin toutes proportions gardées, il s'agit des idées qui sortent de ma tête, tout de même !)
Bon, il me reste encore la porte pour entrer dans la salle à rêver et une fenêtre à astiquer et après je vais pouvoir finir de tout installer pour les portes ouvertes.

Ce qui m'a permis de ranger ma tête (un vrai cabinet de bizarreries, à moins que ce ne soit un nid à poussières avec ses œufs que je couve), d'inventer des tas de modèles de maisons qui se rangent et se nettoient toute seules comme des grandes et de me transmuter en prédateur chassant le mouton (oui des fois je suis un vrai loup pour la poussière).
Je me demande ce qui me fatigue vraiment dans le ménage, astiquer la bicoque ou remettre de l'ordre dans mes idées ? 
Soit, vous serez heureux de l'apprendre ou non, en tous cas, je vous le dis et je vous l'écris même : je vais dans deux directions (parallèles mais complémentaires). La dimension "métamorphoses" donnera lieu à une expo en 2014. Elle me demande d'aller puiser profond et m'épuise (oui, on ne dirait pas, et c'est tant mieux !)



Alors pour me requinquer et m'amuser, il me faut bien la dimension BlairOchka (couplée avec l'écriture), faudra que je remercie l'éditrice qui les a fait passer de "petites pièces pour la vente" à "personnages", un de ses quatre.
J'espère pondre un OVNI et comme il m'étonnerait que je dégote un éditeur qui vienne de Pluton (ma véritable "planète". Oui, entre guillemets, parce qu'un jour une armada de scientifiques s'est réunie en congrès et a voté à cartons levés pour son déclassement en planète naine. C'est en les voyant lever leurs cartons (jaune, enfin dans mon esprit ils étaient jaunes) pour rétrograder Pluton et trouver ça d'un absurde sans nom, que j'ai su que c'était forcément de là-bas que je venais !), je verrai ce qu'il adviendra des aventures des BlairOchka le moment venu !



♪ ♪ ♫♪♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫ ♫ Une souris verte euh, qui dormait dans un moule à madeleines euh, mais comme Blaise à du cœur il ne la croquera pas (pas plus qu'il ne l'ébouillantera) ! ♪ ♫♪♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫♪ ♫ ♫

mercredi 16 octobre 2013

lundi 14 octobre 2013

Dis moi

- Dis moi quoi ?
- Non pas dis moi, dix mois. Dix mois que j'ai feutré la laine pour la première fois...

Bon, cette semaine je vais :
1 : me reposer, j'ai été malade hier matin comme une bête
2 : ménager la maison après avoir ménager la mule que je suis
3 : sortir quelques petites laines pour les exposer dans la salle à manger, l'atelier
4 : je crois que tout ça m'amènera aux journées portes ouvertes des 18, 19 et 20 octobre...



5 : petit compte rendu pour les blogueurs
6 : écriture, feutrage, mise en scène et photographie, je crois que ça, ça me mènera aux portes du printemps...

jeudi 10 octobre 2013

Et ce qui devait arriver arriva... avec un récapitulatif, non hâtif

Le blairOchka est un petit animal feutré
Doux comme un agneau, fin gourmet
Ce n'est pourtant pas dans son lardeur
Qu'il fouille et fouine avec ardeur
Mais dans un bon vieux et gros dico
L'appétit aiguisé, à l'affut du bon mot...


Là, par mots et par sens, chemin faisant
Il découvre que le blaireau est un gland...
Lui, de l'écorce dont on fait les bouchons ? 
Allait-il donc lui pousser des bourgeons ?
Ça demandait quelques vérifications !


Cultivant la chose avec un compagnon,
Ils forcent le ridicule, jouent les fadas...
Alors, ce qui devait arriver arriva


L'un a pris racine. Dans la cupule de son fruit
un oiseau flamboyant a même fait son nid.
Ses douces feuilles grises palpitent au vent,
Il entend l'indicible et comprend l'inaudible
Lui le naïf, le lourdaud, jadis insignifiant,
Le tout simple d'esprit, le bien bel imbécile.

mardi 8 octobre 2013

... Pas de temps pour l'introspection...

En ce moment, je n'ai pas le temps de me poser, pour me mettre dans l'état introspectif nécessaire aux 'métamorphoses', alors ?
Alors, la famille BlairOchka va faire son grand retour en attendant.


Non, je ne vais pas les cuisiner, je vais les emmener en forêt, mais pas pour les perdre, hein ?

Je vous montre dors et déjà deux membres de la famille BlairOchka en mode gland :


Les feuilles furent ramassées au Quesnoy (quesne en patois veut dire chêne. Le pays quercitain est donc le pays des chênes).
Le gland,  tenu par le BlairOchka se roulant dans les feuilles, me fut offert comme salaire pour mes carnets de route partagés dans une autre vie (j'en fus plus que ravie !).
Et l'autre, l'immense à l'échelle blairOchkaïenne, fait parti d'une série: des piétements de meubles, je les ai récupérés, poncés et cirés, eh oui ! Avant de les disposer dans un plat posé sur la table du salon.

jeudi 3 octobre 2013

Repli, lueur matinale

Repli, photographies dehors à la lueur du soleil juste éclos :

Est-elle tapissée de cristaux, abruptes et tranchants, cette douce géode ?


Au creux de son sein, prostrée tendrement, se réveille...


...Pas même une fée...


...Juste un petit être d'une tendresse infinie...


Hier, je suis restée à la contempler serrée (pas trop, juste ce qu'il faut)  au creux de mes mains, émue, plus que pour toute autre création.
Je crois que cette fois, j'y suis parvenue, un peu, à mettre un tantinet de douceur en ce monde...

mardi 1 octobre 2013

Repli suite

Le repli mûrit, je feutre tous les détails qui seront cachés par la position recroquevillée... Nul ne les verra vraiment, c'est ainsi. Je commence à réfléchir au cocon, il faudra qu'il soit creux, partiellement ouvert... 
La laine choisie, elle, reste inchangée*, ça reste la fibre à chrysalaine, pour l'intérieur...


Pour l'extérieur, je ne sais pas encore... Sa couleur complémentaire veinée  nervurée de noir ? Je note l'idée ici, au brouillon.

*Après ce repli, il y aura une autre sorte de cocon, une idée insufflée à son insu par Thiéfaine. Parfois, j'essaye de gratter le palimpseste de mes idées, nourries de lectures, de musiques, de rencontres, de contemplations et de tant d'autres choses encore, je n'y parviens jamais. Pour une fois, je saurai où l'idée a pris racine. Enfin on verra ça la semaine prochaine, pour celle ci, ce sera repli !

samedi 28 septembre 2013

Revenons à nos (laines de) moutons (feutrées pour la métamorphose)

Je feutre lentement...

...C'est le bon rythme je crois...

Je mets en forme grossièrement et j'attends que ce corps à peine formé m'insuffle l'idée de son âme. Je crois que la lenteur, les temps de latence sont nécessaires au thème...
Ces moments vides d'actions sont employés pour nourrir mon inspiration aux bonnes sources... J'y reviendrai...

Aujourd'hui, je vous présente une ébauche pour repli :


Repli

C'est le mot qui m'est venu en regardant la petite chose posée là. Ça m'est venu en prenant la sculpture dans mes mains serrées autour d'elle. Elle y était recroquevillée en position fœtale et à défaut de savoir déjà quel serait son utérus, son cocon si vous préférez un terme moins gynécologique, je sais maintenant dans quelle posture lui donner corps.
Prémices d'une réelle renaissance, plus loin que la métamorphose, elle portera en elle la trace d'une mort symbolique mais réelle*.

Lorsque je commence à créer, neuf fois sur dix, je n'ai pas d'idée préconçue, d'ailleurs mes idées préconçues sont les plus difficiles à réaliser, accomplir au plus prêt ce que je vois déjà avant de lui donner corps me parait toujours comme un but à peine accessible...

*Je ne crois pas que je dévoilerai l'intimité de chacune de mes pièces, mais pour celle-ci, ça se fait de façon naturelle et je n'avais pas envie de contrarier le mouvement.

jeudi 26 septembre 2013

Rêve, attention je vous préviens, c'est du pipeau ! C'est aussi un genre de confidence sur l'oreiller.

J'ai passé cette nuit dans une grotte de Basse Saxe où je ne suis bien évidement jamais allée en vrai.

Il y avait là, un troupeau de mioches heureux, faisant cercle autour d'un homme à la chevelure hirsute, nez en coin, yeux éclairés. Garde chiourme joyeux, il apprenait à la marmaille à jouer du pipeau, à raconter des sornettes et l'importance de tenir parole. Il leur enseignait aussi l'art de noyer les rats, la peste et le choléra et d'arracher les enfants des griffes du malheur.
Adultes, il leur filait un chaud manteau, un pipeau et les envoyait de part le monde.

ça m'a rappelé tout à la fois Turlupin (ce joueur de pipeau italien qui m'a longtemps soufflé des âneries dans le crâne... Qu'est-il donc devenu depuis que ça ne me turlupine plus à longueur de journée ? S'ennuie-t-il de moi, parfois ? ) et le musicien de Hamelin. Si j'étais à nouveau petite et qu'il n'y avait effectivement pas de frontières entre le réel et l'imaginaire, comme je le croyais alors, que Riquet à la Houppe me pardonne mais ce n'est pas de lui dont je serais tombée amoureuse !

Il m'a paru ce matin que c'était assez fou et futile pour vous en tenir informé ;)

mercredi 25 septembre 2013

Des nouvelles de la famille BlairOchka...

Alors, ça se passait hier sur facebook, voici le dialogue :

MarieOchka : Vais-je mettre les blairOchka en mode automne ?
Sonia : C'est à dire ?
MarieOchka : En mode gland
Sonia : :))))
FredOchka : Oh oui !

J'avais consigné, cet été dans un carnet :
Ce n'est pas dans son lardeur
qu'il fouille avec ardeur
mais dans le dico
à l'affut d'un bon mot...


Hier, j'ai imaginé qu'il y découvrait que blaireau était synonyme de gland. Ce matin au réveil, j'ai rajouté dans mon carnet :

C'est là que, chemin faisant,
il découvre que le blaireau est un gland...
Lui, de l'écorce dont on fait les bouchons ? 
Allait-il donc lui pousser des bourgeons ?

Sous des dehors niais, des questions personnelles imbéciles, il s’avèrera très intelligent, je ne sais pas encore comment, mais c'est comme ça que je l'imagine... Je ne crois pas que je vais cultiver la rime, elle m'aide à faire concis et je veux un (des) texte(s) court(s).

mardi 24 septembre 2013

Chrysalaines

Alors le voici, le voilà, il a pris son temps pour sortir de sa cocwool, le mâle :


Il tend le bras vers la femelle :



Un autre point de vue ?


Photos prises dans le noisetier qui se trouve tout près du saule Marsault qui mime toujours super bien l'arbre, au fond de mon jardin.